Mrgi mudra, le mudra du daim

Nombre de techniques de respiration, « pranayama » signifiant « contrôle/voie (Yama) des énergies (prana) », consiste en la circulation alternée et ralentie du soufle à travers l’une ou l’autre des deux narines.

Pour exécuter cette circulation alternée, on ferme une narinne, tandis que l’autre est laissée ouverte ou plutôt entre-ouverte. Pour ce faire, on utilise traditionnellement, le mudra du daim – Mrgi Mudra -. Mudra signifie sceau. C’est une position particulière des doigts de la main.

Voila ce que l’on peut lire du Mudrā sur Wikipédia :

La mudrā (devanāgarī : मुद्रा, qui signifie « signe » ou « sceau », en pali : muddā) est un terme sanskrit qui désigne une position codifiée et symbolique des mains d’une personne (danseur, yogi) ou de la représentation artistique (peinture, sculpture) d’un personnage ou d’une divinité. L’origine des mudrās est très ancienne et se rattache à la culture védique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mudrā

Comment réalisé ce mudrā ?

Dans le mudra du daim, le majeur et l’index sont refermés, tandis qu’on utilise la pince que forme l’annulaire et le pouce pour contrôler l’air laissé passé par le nez (la bouche étant alors fermée) : le pouce posé sur la narine gauche contrôle le passage par cette narine, l’annulaire fait de même sur la narine droite.

Lorsqu’on a des difficultés à exécuter ce mudra, on peut relâcher index et majeur, voire encore plus simplement utiliser une pince formée du pouce et de l’index.

Le mudra du dain est un geste de la main droite exécuté pour durant la réalisation de plusieurs pranayama... Explications et démonstration en images...
Le Mudra du daim / Mrgi mudra

On utilise traditionnellement la main droite, considérée plus propre et pure que la main gauche (en Inde, on mange exclusivement avec la main droite).

Afin de pouvoir garder la posture plusieurs minutes, le bras droit, le poignet et l’épaule doivent être relâchés. Le coude laissé le long du buste, l’aisselle fermée. La tête doit restée verticale (sans inclinaison latérale), nez dans son axe, le menton rentré. La fermeture des narines est réalisée avec douceur et finesse, comme si on avait affaire au nez d’un nouveau né.

Sri Krishnamacharya enseignant le Pranayama à une élève.
Sri Krishnamacharya enseignant le Pranayama à une élève

Afin de reposer les muscles et éviter les tension lorsque l’on est peu habitué à cette posture, il est possible de reposer la main droite sur la cuisse lorsque les respirations sont effectuées alternativement avec une ou deux narines, cela est fonction du pranayama exécuté.

Sri Krishnamacharya pratiquant un Pranayama avec le mudra du daim
Sri Krishnamacharya – Pranayama – Mudra

Pour aller plus loin

Cet article a été préparé en partie à l’aide de l’article technique de Martyn Neal intitulé « Respiration consciente » paru en Automne 2013 dans le numéro 17 éditée par l’IFY-YTE (Yoga Tradition Evolution).

Voir également la page wikipédia consacrée su Mudrā: wikipedia.org/wiki/Mudrā.

Dernière mise à jour 27 mai 2020 – Mise en ligne : le 10 avril 2020
Eric Savalli – Yoga Azur

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